Fables à La Fontaine
Trois chorégraphes aux styles infiniment variés revisitent avec fougue et malice les Fables de la Fontaine. Une petite pépite chorégraphique, à découvrir en famille.
Jean de La Fontaine disait « Je me sers d’animaux pour instruire les hommes ». Ses fables, écrites à la fin du 17e siècle, dénonçaient avec virulence et humour les petits travers de nos comportements humains. Un message universel et intemporel, dont s’empare la chorégraphe Annie Sellem au début des années 2000. Elle demande alors à des chorégraphes venus d’horizons diérents de créer de courtes pièces en s’inspirant librement de Fables de La Fontaine : du hiphop au classique déhanché, Fables à La Fontaine est un véritable manifeste de paix, une ode à la tolérance et à la curiosité, et les animaux, qui se font la guerre de jour, se réunissent de nuit pour boire à la fontaine, en paix ! La diversité des corps, des écritures, des points de vue, des cultures, des rythmes, y a toute sa place en tant que telle.
Béatrice Massin a choisi, avec Le Loup et l’Agneau, de montrer, par la richesse de la danse et de la musique baroque, la similitude des époques à travers le miroir du temps.
Duo malicieux, Contre ceux qui ont le goût dicile permet à la Brésilienne Lia Rodrigues de rendre un hommage à La Fontaine à sa façon. « Les questions qu’il soulève m’ont permis de rencontrer des points communs entre la France des Louis, décrite et critiquée par la plume aûtée de La Fontaine, et les regards que nous portons et que l’on porte sur nous dans le Brésil d’aujourd’hui. »
Enfin, La Fontaine ne résiste pas à la fantaisie de Dominique Hervieu : le voilà vêtu d’un short et chaussé de baskets en hip hopeur endiablé. Le Corbeau et le Renard se font face dans un duo parfaitement enchaîné