Une histoire à soi
Ils et elles s’appellent Anne-Charlotte, Joohee, Céline, Niyongira, Mathieu. Ils et elles ont entre 25 et 52 ans, sont originaires du Brésil, du Sri Lanka, du Rwanda, de Corée du Sud ou d’Australie. Ces cinq personnes partagent une identité : celle de personnes adoptées. Séparés dès l’enfance de leurs familles et pays d’origine, ils ont grandi dans des familles françaises. Leurs récits de vie et leurs images d’archives nous entraînent dans une histoire intime et politique de l’adoption internationale.
Militante afro-féministe, la réalisatrice Amandine Gay s’est emparé du médium cinématographique pour raconter des histoires oubliées, des visages invisibles et des voix essentielles. Dans son premier long-métrage, Ouvrir la voix, 24 afro-descendantes témoignaient et échangeaient autour de leur identité de femmes noires. Ici, cinq personnes adoptées à l’international racontent leur histoire, que la réalisatrice film avec énormément de justesse et de pudeur.